Bon bin voilà, c’est fait. Premier jour de boulot. Ça me rappelle comme la peste l’époque où j’ai travaillé chez P*+. Il y a cinq ans. A Bruxelles. Il y a une petite dizaine de réincarnations donc.
A l’époque j’étais jeune et pleine d’énergie. Assoiffée d’aventure. J’avais décidé de partir un moment vivre dans un autre pays. Oh ! Pas trop loin ! Mais profiter d’une belle-mère cheffe d’entreprise pour en apprendre un peu plus sur le monde du travail. Et je m’étais retrouvée dans une entreprise de télécommunications en Belgique.
J’avais alors un demi-lit pour tout espace personnel, la sous-locataire de Y* se réservant l’accès au reste de l’appartement. Je cuisinais mes repas au bureau. Et passais mes temps libres à découvrir la culture belge.
Les films, les concerts, les expos… à foison ! Et même le festival du court-métrage d’animation ! Le tram était devenu ma seconde maison, juste après le bureau.
Et c’était super ! J’ai adoré ces quelques semaines en translation, dans un monde « comme nous » mais différent de nous.
Cinq ans déjà. Et un peu sur la fin, cette soirée incroyable à Liège avec des jeunes rencontrés dans un concert lors de ma première semaine belge.
Liège qui se rappelle à moi chaque semaine, quand je croise le regard de P*, mon charmant coach sportif venu du plat pays. P* avec qui j’irai boarder l’hiver prochain si nos genoux respectifs le permettent. Et la chance aussi. Un peu.
P* à qui je demandais l’autre jour quand il me permettrait enfin de reprendre le vélo. Et qui me répondais « Mais… quand tu veux ! Tu n’as qu’à essayer ! ».
Ce matin au réveil il neige. Pas les trois petits flocons ridicules et mouillés habituels. Non non, une bonne masse poudreuse bien floconneuse recouvre le sol. Et le ciel poursuit ses oeuvres pâtissières en déversant des kilos (paquets) de sucre glace sur la ville. J'adore la neige. Elle a la vertu (pouvoir) d'adoucir les coeurs. Et d'empêcher le monde de tourner.
J'ai un moment pensé pour ce blog à créer une catégorie "romantisme", "toi mon amour", "hyène-attitude" ou "un truc du genre". Ce matin j'y renonce. Les relations humaines sont trop intrinsèquement constitutives de la vie pour en faire une catégorie à part.
Cette nuit je n'ai pas très bien dormi. Je me suis réveillée souvent. Je rêvais.
Je rêvais de gens. De gens auprès de moi. Parfois souffrants, parfois simplement là.
Au matin je me suis demandé qui se réveillait la nuit pour moi.
![]() | Mon chat, somme toute, est un être assez binaire. Manger. Dormir. Un petit ronron de temps en temps. Et bien sûr, des trucs de matous auxquels je ne suis pas conviée le reste du temps... |
En février je me tais. Parce que je ne sais pas ce qu'est le romantisme – alors je dois apprendre au lieu de déblatérer des hyénitudes les soirs de saoûleries entre copines.
Le but du jeu, mardi, c'était d'appeler le carnet d'adresses masculin des copines en question pour lui demander son point de vue sur la question. Je tombe sur le répondeur de T* qui tiens, me rappelle le lendemain soir). Selon lui, deux hypothèses possibles:
Notons qu'il a déjà agendé la St-Valentin avec sa copine et que tiens, elle est juste à côté et c'est une surprise donc restons-en là.
Ce soir, à l'occasion des 30 bidules d'un ami, rebelote. J*, qui se marie cet été avec G*, nous relate l'anecdote inénarrable d'une collègue qui a reçu pour Nouvel-An un calendrier de son doudou avec des dates déjà cochées "à réserver pour surprise avec moi". Certes. Bien. Mais CHAQUE SEMAINE? Le côté outrageusement répétitif, voire légèrement coercitif, de la chose a de quoi faire frémir (du moins J* en tout cas, qui semble effarée de la chose). Pas romantique donc, le concept "tous tes vendredis sur une année sont pour moi"?
Bon.
![]() | On me l'aurait offert pour Noël que j'aurais crié au scandale. Mais non, c'est moi toute seule avec mon propre argent qui me le suis payé comme une grande: mon calendrier 2009! Et comme je ne manque ni de sens esthétique, ni d'humour, j'ai opté pour - de quoi me rappeler chaque jour la raison ontologique de l'existence humaine - le vélo! |
Le rire du jour, c'est mon physio qui me confronte au miroir quand je fais des exercices de proprioception. "Parce que les femmes, il suffit de les mettre devant un miroir pour qu'elles arrêtent immédiatement de regarder leurs pieds!".