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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 19:55

 


"Vieillir... c'est s'apercevoir qu'on a longtemps marché en se moquant des durées démesurées indiquées sur les panneaux du tourisme pédestre et s'apercevoir un beau matin qu'on met au moins autant de temps que ce qui est marqué sur l'écriteau." 


Avec une jambe cassée – même pour une princesse! - c'est un peu le même principe. Sauf qu'on n'arrive même pas jusqu'à l'écriteau du tourisme pédestre...


Courage docteur, clopi-clopan on peut aller loin si on en a la volonté! (ne jamais oublier de prévoir qu'il faut AUSSI être capable de revenir ensuite...) 






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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 17:42

Un blog est un espace virtuel, à mi-chemin entre privé et public, dans lequel des individus décident de mettre à disposition une partie de ce qui les fait vibrer. Il peut être culturel, politique, artistique, intimiste, bricoleur, ... On y met, sans rien pouvoir en espérer en retour, un peu de soi. De son temps. De son âme. 


Mais un blog n'est pas un journal intime. 


Quel intérêt en effet à étaler ce qu'il y a de plus personnel au regard anonyme du premier internaute venu? Je sais que celui-ci arrive en premier dans les référencements google sous "mlle-cassis". Je ne suis pas bête. Si j'écris pour moi, mettre en forme le produit de ma pensée m'aide à objectiver (litt. "rendre objet"), donc expulser, mettre à distance ce fatramini qui gargouille et me pollue. Je sais aussi que n'importe qui peut me lire. Y compris des personnes chères qui prennent le risque (car c'en est un) de voyeuriser le résultat de mes errances.


Mais un blog n'est pas un journal intime.


Je pense qu'il faut, passionnément, à la folie! relativiser, ajouter du 50e degré, transformer nos vies en jeu! (Peut-être suis-je un peu situationniste en cela. ) :-)

 

Du romantique et du romanesque à tout prix pour échapper à notre dure société de pragmatisme et d'asphalte. Parce que les histoires de princesses... c'est quand même mieux que les histoires de jambes cassées non?

 

 


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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 17:33

 

Aujourd'hui, pour la première fois (ou presque?) de ma vie, je fête un mois entier de non pratique de la clope. Un miracle absolu vu les stress endurés, et surtout ces derniers jours où "je pourrais si je voulais".

 

Si on part du principe, avec l'OFSP (Office Fédéral de la Santé Publique) et ses pubs anti-tabac qu'un fumeur chronique perd 11 minutes de vie par cigarette, alors à raison de 10 clopes/jour en moyenne dans ma vie d'avant, j'ai gagné 3080 minutes sur ces 28 derniers jours perdus

 

Soit plus de 50 heures et 20 minutes! Ouahou!  

 

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 05:00

J'ai toujours un peu de mal à dormir tard le matin (au moins, depuis 2-3 nuits je dors, ce qui est déjà une bonne nouvelle en soi). Quelques heures avant la prise de tension et le début officiel de la journée, je me sens parfois inspirée et j'écris par anticipation mes réflexions du moment.
Telles quelles, celles de ce matin (j'imaginais que c'est ce que je pourrais écrire en fin de journée.... la suite m'a prouvé que non).
 

Quatrième nouvelle voisine de chambre aujourd'hui. Les os brisés défilent trop vite ces temps pour que j'arrive à suivre avec mon "tiens-toi bien" (tintebin). Ça doit vraiment être grave ce que j'ai (ou alors ils m'apprécient particulièrement pour me garder prisonnière si longtemps) :-)

 

Tada! Lundi 17 novembre. A 15h30 on fête mes 3 semaines sans fumer! 

Il parait que si je descends ensuite chez maman pour me retaper, ce sera la fête tous les jours (d'après S* et J* en tout cas!). Me réjouis de décembre moi.

Mais 'faudra mettre les bouchées doubles question confection de cadeaux si je veux être prête pour Noël! :-D

Allez, je vais tricoter encore quelques mailles! 
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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 04:00


Il y a une chose de bizarre dans l'imaginaire des gens (et j'avoue, dans le mien aussi jusqu'ici), c'est qu'ils croient toujours que quand on est à l'hôpital on ne fait rien. Le temps suspend son vol, la vie s'arrête. 

Qu'on est dans une espèce de romantique rien-faisage où des anges flottent au-dessus de chaque lit pour bénir les chers patients et leurs soignants. Détrompons-nous.

Déjà parce que pour ce qui concerne vos rêves et vos projets (à moins de long voire très long terme), vous pouvez commencer par oublier. 

Bon ensuite... éventuellement à partir d'une certaine durée de quarantaine vis-à-vis du monde et pour autant que des conditions-cadres très précises soient réunies, vous pouvez imaginer nourrir une vie affective. Pour le reste... Pas le temps, pas le temps!
 

Déjà parce que pour commencer, l'administratif vous poursuivra de votre premier à votre dernier (si vous en êtes encore capable) pas dans la machine hospitalière.

Vous croyez en être débarrassée une fois les formalités d'admission remplies, le WI-FI et éventuellement la télé-téléphone-radio installés. Le carton à chaussures où vous remisez tout le courrier trié (eh oui un accident un 27 de mois, qui plus est un lundi, implique forcément que c'était LE jour pour s'y coller) une fois transmis à une personne de confiance, vous pensez (naïvement) que vous pourrez désormais vous concentrer sur vous, votre santé. Vous reposer. Vous retaper.
 

ah! ah! ah!
                

Déjà dès le premier matin, vous apprendrez que chaque demande peut (et va) potentiellement prendre des heures. Il y a toujours d'autres patients dans le service et vous n'êtes jamais en tête de liste (NB cela peut aussi dépendre de votre degré d'autonomie, de vos accointances avec votre vis-à-vis combinées avec ses compétences techniques et mentales; exemple: si "votre infirmière sympa" est absente, vous pouvez attendre une heure, crevant de mal, qu'on veuille bien vous secourir (vécu!) "ah mais c'est pas à moi qu'il faut demander et puis arrêtez de sonner pour rien" et blam j'éteins la sonnette et je m'en vais.* )

Parmi la multitude vos interlocuteurs potentiels, il y a médecins, infirmiers, aides, assistants en soin, préstagiaires etc... Par ordre croissant de responsabilités et par ordre décroissant de présence – et souvent d'intérêt voire (j'ose à peine le mot!) d'empathie envers le patient (compris comme une personne humaine comme moi et non un simple "problème" à liquider le plus efficacement (rapidement) possible. Par exemple avec des pastilles bleues et vertes qui vous assomment si vous offrez de la résistance ("Mais il faut vous détendre Madame!"). 

Bref, vous passez déjà un temps incalculable à attendre puis faire le grand-écart entre fermeté et pétage de plombs pour obtenir ce que vous demandez.

Ajoutons que, dépendant d'une large palette de facteurs, vous craquez aussi régulièrement. Et pleurer ça fait passer le temps drôlement vite.

Après il y a encore une multitude d'acteurs et d'activités plus ou moins facultatives: le physio (minimum 1h30 par jour), l'assistante sociale, la diététicienne, les tabacologues, la psy, l'infirmière de liaison, etc... Sans oublier le suivi adminisratif à distance de votre vie (toujours un plaisir après une petite narcose).

Et puis les visites bien sûr, un autre gros morceau de votre gâteau-temps.

Ajoutez les heures passées à créer ce blog, déduisez le tout d'une journée de 24h.



Vous obtenez un solde négatif? C'est normal. Tout comme mes heures de sommeil ces derniers jours.

* Notez quand même qu'il y a du favoritisme, car plus on a la vie devant soi, plus on attend...  

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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 07:00


Faut-il que ce soit pendant les deux premières heures de la nuit que moi, je dorme. D'habitude, mon style à moi c'est plutôt 2h trop tôt que je suis réveillée. C'est pratique, on peut faire plein de trucs sans avoir l'impression de mener une vie de barreau de chaise. 
J'ai l'impression ces temps de dormir de moins en moins et de rêver (d'halluciner?) de plus en plus. C'est comme si je faisais, au lieu de dormir, des rêves éveillés incontrôlables. Le problème c'est que je suis incapable de les identifier et de m'en rappeler tellement ils sont délirants. Le dernier en date par exemple me semblait traiter d'un monstre rouge et de forces armées...?
Là où ça commence à déraper, c'est que je me réveille complètement stressée et désorientée, avec un fort sentiment de danger ou d'urgence. Du coup je sonne l'infirmière, encore à demi endormie, avant de me rendre compte que je ne peux pas décemment lui dire qu'il y a quelque chose qui ne va pas mais que je ne sais pas quoi (authentique!). Ou alors que je me suis fait attaquer par un dinosaure rouge, ou que – comme une petite de 5 ans – ben bêtement j'ai fait un cauchemar qui fait très, très peur et qu'il y a un monstre sous mon lit.

Au dernier réveil en date, je me suis entendu dire, de ma voix pâteuse de shootée de 4h du matin, que je ce serait quand même plus simple qu'on (les patients) dorme plutôt la journée. Ah ben non, c'est vrai qu'on se fait tout le temps déranger.

 

La saga continue... :-)  


























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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 22:24

Vous détenez un capital précieux. Vous êtes jeune, vous êtes belle, vous êtes dynamique, un peu chiante mais sympa. 
Vous devez entretenir ce capital face aux agressions internes et externes qui vous sollicitent sans cesse. 
La meilleure façon, c'est une bonne hygiène de vie, un rythme de sommeil régulier, une alimentation équilibrée, éviter le stress. Des conditions que la vie hospitalière ne permet pas toujours de respecter. Faites de votre mieux. 

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11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 16:00
Aujourd'hui exceptionnellement, pas d'article pour cause de grève. mlle-cassis soutient les personnels soignants et enseignants dans leur cause et en profite pour se coucher tôt. 

 
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